Pour vous faire sourire, rire, pleurer des situations rencontrées au quotidien quand une maladie invalidante vous habite (SEP Lymé ou Lyme SEPé –))

» Catégorie : Handiski


Osez faire du ski avec une sclérose en plaques! C’est possible. Mille fois oui!

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Du ski avec une sclérose en plaques? Mais  ma pauvre fille, dans votre  état,  vous n’y pensez pas!

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Vous allez me répondre:  ce n’est pas possible, moi je suis en fauteuil roulant, plus de forces dans les jambes, plus de forces dans les bras etc…!

Tssss,  n’écoutez donc pas ce qu’on veut bien vous faire croire.

Regardez  plutôt ce petit film et vous m’en direz des nouvelles: le handiski ça décoiffe non?

https://vimeo.com/xavfilms/anneski

Alors cela vous épate? Lancez-vous, c’est possible!

Où faire du handiski: renseignez-vous dans les Ecoles de ski françaises (ESF), pratiquement toutes les stations de ski le propose en actuellement .

Mais , je n’ai pas d’équilibre et je n’ai plus aucune force dans les jambes et même les bras, il ne m’est donc pas possible de skier!

Toutes une série d’adaptations est possible en fonction du handicap, on peut skier en autonomie debout, assis ou encore se faire promener en toute tranquillité. Les moniteurs sauront vous proposer le  matériel qui vous convient le mieux.

Qui me donnera des cours? Un moniteur spécialisé formé particulièrement aux différentes formes de handicap, le prix est celui d’un cours individuel de ski

Et le matériel? Il est en général prêté gratuitement et souvent vous pouvez bénéficier de tarifs avantageux pour les remontées mécaniques, voire dans quelques stations de la gratuité!

Alors les joies du ski sont pour tous? OUI mille fois OUI

Handiski, 1ère journée régionale dans les Vosges: Kosok y était!

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Handiski, 1ère journée régionale  dans les Vosges: Kosok y était! dans Actualite handicap photo-de-notre-correspondante-c-bInvitée par mon  fils à participer à la première journée régionale de Handiski dans les Vosges à Gerardmer, j’ai fait mon petit bagage. Hop, j’ ai sauté dans le train pour un week-end éclair en parfaite autonomie, cela va sans dire. Grâce au service Accès plus de la SNCF qui s’est montré très performant, le voyage  a eu lieu comme une lettre à la poste. Rien à dire, parfait, ils ont assuré. J’ai été prise en charge par des gens charmants. De plus, passant par Paris, il s’est posé le transfert de gare du nord à gare de l’est! Le service de Accès plus s’arrête officiellement au point accueil de la SNCF, mais entre ce point et la station de taxi comment faire? Mes petits bras ne suffisent pas….Alors, rien n’arrête Kosok, vous le savez, j’ai trouvé la solution: « Les compagnons du voyage » assurent ce genre de service. Je mets le site pour les personnes intéressées ( http://www.compagnons.com). Ils étaient là à l’heure et ont pris le relais d’Accès plus. J’y reviendrai dans un autre article pour expliquer le fonctionnement à ceux qui veulent utiliser ce service, revenons au Handiski.

Cette journée régionale a été mise en place à l’initiative de Yann Redoutey , qui à la suite d’un grave accident est porteur d’un handicap et qui a toujours la même passion du ski  puisqu’il était moniteur de ski.  Sportif de haut niveau en handiski et conseiller technique de Lorraine en handiski,  il a eu à cœur d’imaginer une journée pour faire connaitre et développer cette pratique dans le massif vosgien. Moi, j’ai une chose à dire: MERCI pour cette belle journée à tous les organisateurs et au comité handisport Lorraine, c’était une très chouette expérience.

Il y avait un matériel impressionnant mis à disposition. Pour pour les handicaps lourds des bi-uniques, GMS et  tandem skis. Pour les plus autonomes,  le kart ski ou le fauteuil ski (uniski, dualski). Comme j’ai déjà un peu pratiqué, j’ai utilisé un uniski.

Nous étions dans l’après-midi, 8 fauteuils à dévaler ensemble les pentes de Gérardmer en toute sécurité avec une belle équipe. Les sensations étaient tout simplement géniales. La glisse, la vitesse, j’ ai adoré. Le directeur de l’ESF, Franck Lemaitre, qui était aussi mon moniteur, m’a expliqué sa volonté de développer la pratique sur la station de Gérardmer.

Voici la photo des participants à cette sauvage descente:

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Un petit lien pour lire l’article de Vosges matin à ce sujet:

http://www.vosgesmatin.fr/vosges/2013/01/28/le-handiski-a-la-conquete-des-vosges#jimage=EF122ABA-3787-4B84-B774-86386FB73FD3

Un autre pour pour Gerardmer infos:

http://gerardmerinfo.fr/?p=20150

Alors, oui on peut faire du ski même si on est porteur d’un handicap, beaucoup de stations en France le propose, il suffit de contacter l’ESF.

Je  voulais terminer cet article en vous disant  également que le handicap ne change rien à vos passions. Elles sont toujours en vous. J’aime encore tout autant faire du ski , de la plongée … même peut-être encore plus, je crois…

Alors, Il suffit de trouver le moyen pour  vivre vos passions, le handiski en est un!

Il parait qu’on recommence l’année prochaine, c’est quand qu’on s’inscrit? Je réserve déjà ma place.

Maxime du 7 au 21 janvier 2013: « Tout schuss »

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Maxime du 7 au 21 janvier 2013:

Allez une petite expression de saison, si vous permettez! Voici Kosok  « Tout schuss » en handiski ce qui signifie tout droit, à toute vitesse. Voui, ça j’aime!

Une expression qui me convient bien, je dois dire. Elle arrive tout droit de la neige. En allemand, schuss désigne un tir ou un coup de feu et le « schussfahrt » une trace directe à skis en suivant la ligne de la plus grande pente. Inévitablement, vous descendez alors très vite, bref « tout schuss ».

Handiski: l’autonomie

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Handiski: l'autonomie dans Handiski IMG00266-20120117-1200-e1328392422979-225x300IMG00265-20120117-1159-300x225 dans Histoires pur plaisir

Encore au ski, mais voui!! A La Toussuire pour être précise. En forme, je peux faire un véritable petit stage et j’apprécie mon autonomie grandissante que j’acquière petit à petit avec Stéphane mon moniteur:

- D’abord prendre le téléski sans m’affaler dans la neige à la montée ou à l’arrivée. Non que je n’en ai marre de manger de la neige mais dans ma coque, je suis comme une grosse tortue. Ces chutes sont une grosse perte d’énergie même si je ne me relève pas seule.

-Dévaler les pistes sans personne pour me retenir, guider. Je glisse là où je l’ai décidé, je joue avec le terrain, les creux, les bosses. Super ludique. Faut pas croire que cela s’obtient sans travail. Que de gamelles dans la neige pour en arriver là.

-Enchainer les virages avec cette sensation de glisse, presque de vol. Sentir ses skis, enfin! Cela parait idiot mais entre les skis et moi, il y a le fauteuil. Donc aucun contact direct. Ce ressenti, c’est magique.

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